Le projet
Une restructuration ambitieuse sur les Champs-Élysées
Un palace historique transformé par la pression commerciale
Construit en 1911, cet hôtel fut l’un des premiers palaces parisiens. Ses salles de réception sous verrière et sa piscine au rez-de-chaussée en faisaient un lieu de prestige et de sociabilité. Mais au fil des décennies, la pression commerciale qui a profondément remodelé l’avenue a transformé ces espaces nobles en surfaces de vente.
La grande restructuration des années 1980
Dans les années 1980, une restructuration radicale bouleversa l’organisation originelle. En parallèle de la création d’une galerie commerciale, planchers et escaliers furent démolis. L’immeuble fut alors réorganisé entre surfaces commerciales et résidence-service : une « galette » commerciale en rez-de-chaussée et sous-sol, occupée notamment par la Fnac et Zara ; les espaces de réception déplacés au premier étage ; et les étages supérieurs répartis en logements et en une résidence-service de 180 chambres, desservis par six cages d’escalier et d’ascenseur.
Les ambitions de la nouvelle opération
La nouvelle intervention vise à redonner à l’immeuble son prestige originel. Elle prévoit la transformation de la résidence-service en hôtel cinq étoiles doté de services haut de gamme, dont un restaurant panoramique et un rooftop. Les logements, représentant près de 2 800 m², gagnent leur indépendance, tandis que les coques commerciales sont réunifiées afin de permettre à Zara de récupérer la surface libérée par le départ de la Fnac.
Un retour à l’esprit d’origine
La restructuration s’est appuyée sur une relecture des circulations et des espaces. La suppression d’une cage d’escalier qui bloquait l’organisation hôtelière a permis de créer un vaste escalier monumental reliant le rez-de-chaussée au lobby du premier étage. Les ascenseurs indépendants ont été remplacés par un triplex central, suspendu au-dessus de la coque commerciale, desservant l’ensemble des étages jusqu’au restaurant en toiture. Ce dernier bénéficie également d’une paire d’ascenseurs dédiée, accessible directement depuis le rez-de-chaussée.
Des espaces d’exception
Le lobby du premier étage s’organise autour d’une cour intérieure coiffée d’une verrière à écailles, un ouvrage singulier signé François-Xavier Barade. Le restaurant en toiture devait initialement être abrité par un dôme à écailles, une option encore soumise à l’approbation de l’ABF.
Les évolutions programmatiques
La capacité hôtelière reste fixée à 162 chambres, mais les surfaces de services connaissent une extension notable, passant de 1 210 à 2 500 m². La création d’un rooftop vient compléter l’offre, le tout sans augmentation des surfaces globales existantes.
Une complexité administrative rare
Le projet se distingue par sa complexité administrative et réglementaire. Il a nécessité le dépôt simultané de deux permis de construire – l’un pour la superstructure, l’autre pour les rez-de-chaussée et infrastructures – ainsi qu’une gestion fine des équilibres entre logements, commerces et hôtel.
L’expertise pluridisciplinaire d’Archibuild
Archibuild a assuré une mission étendue, couvrant l’architecture, la coordination des études de conception et l’ingénierie structurelle. Le projet a mobilisé une expertise pluridisciplinaire : gestion des flux liés à la sécurité incendie, optimisation des circulations, intégration structurelle dans un site occupé. Cette opération illustre la capacité d’Archibuild à piloter des projets patrimoniaux complexes, conciliant ambition architecturale, contraintes techniques et respect d’un site exceptionnel.
Un palace historique transformé par la pression commerciale
Construit en 1911, cet hôtel fut l’un des premiers palaces parisiens. Ses salles de réception sous verrière et sa piscine au rez-de-chaussée en faisaient un lieu de prestige et de sociabilité. Mais au fil des décennies, la pression commerciale qui a profondément remodelé l’avenue a transformé ces espaces nobles en surfaces de vente.
La grande restructuration des années 1980
Dans les années 1980, une restructuration radicale bouleversa l’organisation originelle. En parallèle de la création d’une galerie commerciale, planchers et escaliers furent démolis. L’immeuble fut alors réorganisé entre surfaces commerciales et résidence-service : une « galette » commerciale en rez-de-chaussée et sous-sol, occupée notamment par la Fnac et Zara ; les espaces de réception déplacés au premier étage ; et les étages supérieurs répartis en logements et en une résidence-service de 180 chambres, desservis par six cages d’escalier et d’ascenseur.
Les ambitions de la nouvelle opération
La nouvelle intervention vise à redonner à l’immeuble son prestige originel. Elle prévoit la transformation de la résidence-service en hôtel cinq étoiles doté de services haut de gamme, dont un restaurant panoramique et un rooftop. Les logements, représentant près de 2 800 m², gagnent leur indépendance, tandis que les coques commerciales sont réunifiées afin de permettre à Zara de récupérer la surface libérée par le départ de la Fnac.
Un retour à l’esprit d’origine
La restructuration s’est appuyée sur une relecture des circulations et des espaces. La suppression d’une cage d’escalier qui bloquait l’organisation hôtelière a permis de créer un vaste escalier monumental reliant le rez-de-chaussée au lobby du premier étage. Les ascenseurs indépendants ont été remplacés par un triplex central, suspendu au-dessus de la coque commerciale, desservant l’ensemble des étages jusqu’au restaurant en toiture. Ce dernier bénéficie également d’une paire d’ascenseurs dédiée, accessible directement depuis le rez-de-chaussée.
Des espaces d’exception
Le lobby du premier étage s’organise autour d’une cour intérieure coiffée d’une verrière à écailles, un ouvrage singulier signé François-Xavier Barade. Le restaurant en toiture devait initialement être abrité par un dôme à écailles, une option encore soumise à l’approbation de l’ABF.
Les évolutions programmatiques
La capacité hôtelière reste fixée à 162 chambres, mais les surfaces de services connaissent une extension notable, passant de 1 210 à 2 500 m². La création d’un rooftop vient compléter l’offre, le tout sans augmentation des surfaces globales existantes.
Une complexité administrative rare
Le projet se distingue par sa complexité administrative et réglementaire. Il a nécessité le dépôt simultané de deux permis de construire – l’un pour la superstructure, l’autre pour les rez-de-chaussée et infrastructures – ainsi qu’une gestion fine des équilibres entre logements, commerces et hôtel.
L’expertise pluridisciplinaire d’Archibuild
Archibuild a assuré une mission étendue, couvrant l’architecture, la coordination des études de conception et l’ingénierie structurelle. Le projet a mobilisé une expertise pluridisciplinaire : gestion des flux liés à la sécurité incendie, optimisation des circulations, intégration structurelle dans un site occupé. Cette opération illustre la capacité d’Archibuild à piloter des projets patrimoniaux complexes, conciliant ambition architecturale, contraintes techniques et respect d’un site exceptionnel.
- Programme : Rénovation d’un hôtel
- Maître d'ouvrage : Axa REIM
- Missions confiées : Maîtrise d'Œuvre (architecture, coordination des études, BET structure)
- Architecte : Archibuild
- Architecture intérieure : Dion & Arles
- BET Structure : Alto
- Paysagiste : Cathy Viviès
- Surface : 15 139 m²
- Année : +/- 2030
-
Certifications :
BREEAM IRFO v.2015 – Very Good
HQE Bâtiment Durable v4.0 – Très performant
BBCA Rénovation v1.1 – Standard
Circolab – Niveau 1
Biodiversité
